vendredi 23 décembre 2011

Jeunesse

Jeunesse : Cet instant qui s'échappe sans qu'on ait pu le saisir.



Je me souviens, de nos jeux sans fins, de nos constructions en kapla, de nos cabanes dans toute la maison, de nos jeux dans la garrigue, dans la cabane en bois que nous avions nous-même construite, de nos constructions de ponts-levis.

Je me souviens, de nos étés pieds-nus et du goudron qui nous brûlait la plante des pieds quand on partait en courant sur le chemin de la plage.

Je me souviens, de nos étés avec plein de glaces, du marché du jeudi. Des balades en carriole, des amis qui venaient de partout.

Je me souviens, de nos premières réalisation de films et de nos parodies d'émissions de télés. Je me souviens aussi de notre téléphérique où l'on y mettait nos chats et aussi M. Je me souviens de nos bains de minuit.

Je me souviens, de nos batailles d'eau. De nos anniversaires.

Je me souviens, de nos nuits blanches à partir en expéditions dans le village et finir par s'endormir sur le hamac du jardin. Je me souviens de nos spectacles, de nos déguisements. Je me souviens de nos courses dans l'escalier mortel. Je me souviens de nos jeux sur l'ordinateur. Je me souviens de nos balades en motos dans la garrigue. Je me souviens de nos piques-niques dans cette garrigue.

Je me souviens, de nos colères, de nos disputes et de nos claquements de portes.

Je me souviens de notre péage, je me souviens de nos courses à vélos, de nos expériences avec nos hamsters. Je me souviens de tous ces bébés chats qu'on a eu. Je me souviens de ces soirées sans fin à jouer aux cartes. Parfois sous la vigne. Parfois dans le jardin entouré de la glycine.
Je me souviens de nos séances télés, je me souviens de nos jeux de coiffeur. Je me souviens de nos fous-rire.

Je me souviens, de ce bruit de bonheur qui nourrit mon coeur, beaucoup plus que celui des chagrins.

Oui je me souviens aussi de nos chagrins. De ces casseroles que la vie nous a envoyé dans la figure. Mais je me souviens aussi de notre amour qui a su faire des pieds de nez à ces casseroles.

Aujourd'hui le temps à galoper plus vite que nos rires d'enfants. Aujourd'hui ces souvenirs sont avec nous. Alors un Joyeux Noël, à celui qui nous a quitté trop vite, à ceux qui ont suivi d'autres chemins, et à vous qui êtes à prés de moi aujourd'hui. Ma fratrie F. V. J. A. M. T. mais aussi B. Je vous garde au creux de ma main.

Aubergine sur les platines des doux souvenirs.

9 commentaires:

  1. Très beau texte... Ca sent l'enfance à plein nez et ça m'a fait revivre un peu la mienne.

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  2. B ?? (j'en aurai loupé un ??)
    Passe de jolies fêtes ma douce et on se voit bientôt avec des bulles à la main et des clopes au bec ! Love !

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  3. Oui ton texte est très joli et donne des frissons :)
    Joyeuse fêtes
    Madame Prise de Tete

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  4. Et après moi je vais pleurer!

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  5. @MamanCaillou : l'esprit de Noël.
    @Fran : c'est quand même ton premier commentaire ici ! Champagne (ha non je peux plus)
    @Sheily : Han <3 et ravie de te voir par ici
    @Anonyme : Du coup je cherche qui tu es... belle année à toi !
    @Cyclette : Toi je t'aime

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  6. que c'est bon de se dire que malgré les grelots des épreuves tu as gardé tant de jolis souvenirs

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  7. Ça fessait longtemps que temps de souvenir était resté dans nos coeur ils ont enfin revu le jour avec se très jolie texte. Tu me fais monté les larmes au yeux gros bisous.
    M

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  8. @Constance : c'est trop lourd dans ma brouette les mauvais souvenirs !
    @M : Je t'embrasse ma jolie. Une place dans mon coeur !

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