lundi 29 août 2011

Imprévu

Imprévu: Ce qui arrive sans avoir été prévu. Mais qui fait bien d'arriver (source: linternaute.com et mon humble avis)

Comme un imprévu bien tombé, j'ai vécu mon premier festival. A 22 ans (bientôt) il était temps. J'y suis allée vierge de tout péchés musicaux et j'en suis (re)sortie planante, accro, camée.

Affiche de Rock en Seine
Réalisation Jean-François Martin


J'ai découvert l'ambiance de Rock en Seine, et j'ai été agréablement surprise, les gens sont calmes et détendus. Même si, parfois, l'ambiance peut paraître molle (et pas aphasique comme ont dit certains) il suffit d'aller se mélanger à la fosse et de vivre des échanges de sueurs un peu plus soutenus. J'ai été étonné de voir autant d'enfants, et des pas très vieux. Ornés d'un casque anti-bruit, pour ceux qui ont des parents control-freak ou d'une BD pour ceux, pour qui, Trentemoller  fait autant d'effet qu'une mouche. Le plaisir d'un festival c'est que chacun peut vivre la musique à son rythme (et même pour les enfants avec le Mini-Rock en Seine). Personnellement j'ai, autant, besoin de bouger, de danser, de me sentir "connected" avec les autres membres du public que j'ai,  besoin de me sentir seule, dans mon coin sans bouger. Comme subjuguée par une mélodie ou un chant. Et j'ai pu le vivre à ma sauce sans être "dérangée" par les autres festivaliers.
J'ai été rassuré (aussi) de voir autant de stands de bouffe, y'en a pour tous les goûts, toutes les bourses. Spécialités corses, bio, aveyronnaises, junk-food, orientales... Mais je crois que j'oublie de vous parler de l'essentiel.
Petit garçon en pleine lecture de BD pendant Trentemoller

L'affiche de Rock en Seine était vraiment alléchante. Et les groupes ont été à la hauteur de mes espérances (et encore plus)
J'ai entamé ce festival avec un The Kills bien décevant. Un son saturé, un brouhaha de guitares, de basses et une voix inexistante. La demoiselle a quand même réussi à relever le niveau du duo. Mais alors le monsieur (excusez-moi l'expression) à chier par terre. J'ai même eu le temps d'avoir un peu froid et de foirer ma digestion.
Heureusement, j'ai pu aller me réchauffer avec General Elektriks. Et là mes amis c'est la très bonne surprise de ce festival. General Elektriks c'est un bonhomme fou du clavier, entouré d'autres musicos tout aussi timbrés, qui saute partout et qui te fait revivre le clavier des année 60/70 mais aussi du Beastie Boys ou du Steevie Wonder. Bref si vous avez l'occasion de le voir sur scène, allez-y vous n'allez pas regretter ce déchaînement de folie (et c'est bon pour le régime).
J'ai ensuite enchaîné avec Yuksek, toujours un fou du clavier mais avec un son beaucoup plus dancefloor. Vous ne pourrez résister à l'envie de partager la sueur et la folie du public. C'est à prendre sans modération et d'ailleurs Yuksek est en concert le 23 novembre au Trianon !
J'ai clôturé cette première journée avec une rencontre : Death in Vegas, j'ai apprécié le son assez sombre, et l'ambiance plutôt mortuaire mais ça a plombé mon moove. Heureusement la pluie m'a décidé à rentrer.

-Rideau-

Again (Archive)
-Rideau-

En ce dernier jour de festival, j'ai gravi la boue (toujours avec mes (jolies) bottes) avec fierté et impatience, la fierté de celle qui a eu sa première fois. De celle qui est passée de l'autre côté.  Mais l'impatience de celle qui sait qui lui reste un dernier concert pour être enfin une camée jusqu'au bou(e)t
The Horrors s'est ouvert à moi, une étrange rencontre, le temps de se mettre dans l'ambiance, d'être un peu déçue et d'espérer trouver le côté péchu et décalé d'Anna Calvi. Loupé, Anna Calvi n'a pas été à la hauteur (du tout).
La pause dwich s'est imposée accompagné d'un Tini Tempah très étrange, un peu comme un cheveux sur la soupe. Je me suis dis que je devais être (déjà) trop vieille pour ce genre de cheveux. Heureusement Trentemoller, le danois DJ, au son électronique sombre a su me préparer comme il se doit au clou du spectacle : Archive.

Archive c'est un groupe anglais au mélange de genre, trip hop, rap, électro. Mais Archive c'est surtout une musique qui prend dans les tripes et qui impose un immense respect tant l'esthétique et le talent éblouissent. Archive s'est imposé en noir accompagné d'un orchestre symphonique, un fleuve de son entrecoupé d'un Fuck-U comme on en rêve et d'un Again qui laisse une envie amer d'un Goodbye, pour qu'on nous achève. Je suis repartie comme je suis venue, en ayant qu'une envie, revenir l'année prochaine.

Je vous laisse avec Fuck-U, chanson de l'album Noise, que je Kass-dédi , avec plaisir, à mon ex-belle-mère.



PS/ Je serai curieuse de savoir à qui vous aimeriez dédicacer ce magnifique Fuck-U ?

Bisou

Aubergine

6 commentaires:

  1. J'ai toujours eu peur d'aller voir Archive en concert car c'est assez inégal comme qualité de prestation et j'avais peur d'être déçue... alors que sur cd j'adore!

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  2. @Evepetitesouris : je pense que pour chaque groupe de musique, les prestations live ne sont pas toujours au niveau de nos attentes. Mais je crois qu' Archive fait parti de ces groupes qu'il faut avoir vu une fois en concert. Rien que pour partager l'émotion de leurs chansons.

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  3. Félicitations pour cette grande première et souhaitons qu'elle soit suivie d'une myriade d'autres, toutes aussi kiffantes !

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  4. Je connais personne de là-dedans, et je peux pas écouter parce que le mari dort présentement. Tu me feras penser si j'oublie? Tu crois qu'on se reverra un jour ou c'est fini à jamais maintenant que ça va être la rentrée et qu'on va travailler toutes les deux? Quand est-ce qu'on remangera un pho tous ensemble en pétant des bubble tea dans la rue? (moi aussi je m'occupe du référencement de ton blog tu vois? Chuis pas méga sympa?)

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  5. @Maritournelle : j'espère bien ! et très vite !
    @Fesse-Foullie : t'es vraiment une meuf pouce en l'air c'est ouf. Pour ce qui est de se revoir c'est toi qui me snob sans cesse. Je pleure de trisstitude !

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  6. C'est très simple, je veux dédicacer ce fuck u à claire de clearblue, les paroles lui vont comme un gant

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