lundi 5 mars 2012

Triptyque

Triptyque : Du grec, plier en trois (source : Wikipédia)


Tu vois même les ptits suisses sont triptyques dans leur genre



Va savoir pourquoi j'ai eu envie de titrer ce billet Triptyque. Mais en fait je crois bien que je sais.
Tout a commencé autour d'un tigre qui pleure et d'un polaroïd venu tout droit du japon par avion en première classe.
On a eu un échange sur la Grèce et il m'a dit que des enfants tombaient dans les pommes à l'école parce que leurs parents n'avaient pas de quoi les nourrir.
J'ai terminé mon tigre qui pleurait, je crois pas qu'il était au courant pour la Grèce lui, n'empêche qu'il pleurait quand même.
J'ai fait quelques clichés avec mon joli cadeau. La journée s'est finie.
Et lundi, ça a recommencé, la Grèce est revenue dans mes pensées, j'ai regardé tous ces gamins autour de moi, j'ai pensé très fort à ma fille. Je me suis demandée si notre tour allait venir et si ces gamins allaient tous tomber dans les pommes. Je me suis demandée aussi si c'était pas n'importe quoi de coller des restrictions alimentaires à des gamins pour des causes religieuses ou autres, surtout quand on sait ce qu'il se passe en Grèce. Je vous épargne l'Afrique.
Par un acte manqué, j'ai oublié les restrictions alimentaires, ils ont mangé de la viande à ma table. C'est la faute à la graisse.
Je me suis dit que je pouvais perdre mon boulot pour ça. Alors je me suis marée, j'ai trouvé ça drôle quand même. J'ai trouvé que le monde tournait à l'envers, perdre son boulot parce que tu as nourri un gamin.
On a tous bien digéré. La journée s'est finie.
Et lundi ça a recommencé. Je me suis demandée comment c'était quand j'étais petite. Je me suis souvenue d'un gâteau en forme de poisson pour le 1er Avril. Si ça se trouve ça n'était même pas à l'occasion du 1er Avril.
Finalement, j'ai allumé mon objet hi-tech et j'ai regardé un film : We need to talk about Kevin.
J'ai eu envie d'en parler et puis finalement plus.
N'empêche, que j'ai envie de conclure ce billet tout simplement : Si il y a un Dieu, il fait bien de ne pas exister. Et les poissons ont bien raison de faire des blagues les 1ers Avril.

Je vous laisse du clavier mais pas du coeur, et allez donc causer de Kevin, mais pas celui qui a raté l'avion, l'autre, celui qui n'a pas raté ses copains !

Bisous.

Aubergine

1 commentaire: