Embarquer : Monter à bord. (source : la vie)
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Je ne sais pas, par quel truchement, mais je ne suis jamais là où j'avais prévu d'être.
Parfois l'atterrissage se fait en douceur, parfois c'est le bordel et l'incompréhension pour tous et pour moi aussi, la première concernée.
Voilà six mois que j'ai envoyé valsé ma barque ailleurs. J'avais pas prévu tout ça, j'avais pas prévu ces rencontres, ces coups de coeur, ces découvertes, ces lassitudes, ces déceptions, ces étonnements. J'avais pas prévu les larmes, les fous rires non plus. Et ma barque je trouve qu'elle est vraiment cool comma ça, avec ces horribles stickers Hello Kitty.
Mais je ne crois pas que je dois ça à la vie, à la chance, aux hasards ou à je ne sais quoi.
Non. Je me le dois à moi, avant tout. Les jolies couleurs ce sont les miennes, celles que je laisse apparaître. La joie, le bonheur se construisent et pas toujours dans la joie et la volupté.
Quelqu'un me dit ce soir, tu sais on est tous le chanceux d'un autre. Mais je ne crois pas que je suis une chanceuse. Je fais juste en sorte d'être là.
Et puis je laisse simplement moins de place aux autres. La caravane de l'amour pour tous, c'est fini.
Aujourd'hui j'ai une Twingo dans le coeur les gars (je pense devenir parolière dans ma prochaine vie professionnelle), ça fait un peu petit parfois, et la carrosserie est un peu défonce, mais finalement, au bout du compte l'important c'est pas d'avoir plein de gens dans la bagnole ? C'est juste d'avoir les bons. Ceux avec qui tu finiras par acheter un camping car et bouffer des soupes vietnamiennes ou même jouer au 8 américain ou même rire à t'en pisser dessus.
Alors tant pis pour la caravane de l'amour, t'façon j'ai pas mon permis.
Bisous
(Cet article est dédicacé à Fesse-Fouillie, c'est la partie soupe viet de l'histoire)
